Henri, le sanglier du Laveu (Liège), sera anesthésié et relâché dans la nature
Une solution “douce” prônée par la Ville de Liège, qui ne voulait pas éliminer “le nouveau compagnon des riverains”, pour une question de bien-être animal, mais également pour la sécurité dans le quartier.
- Publié le 28-03-2024 à 19h15
Nous vous l’annoncions jeudi matin, un sanglier a élu domicile depuis quelques jours dans le quartier du Laveu, à Liège. Si l’animal ne semble pas agressif, la police de Liège avait tout de même alerté les riverains : “Ne tentez surtout pas de l’attraper et ne vous en approchez pas”.
”Henri”, comme les Liégeois l’appellent dorénavant, aux apparences calmes, “ne peut néanmoins pas cohabiter éternellement avec les riverains”, avait déclaré Nicolas Delhaye, chef de cantonnement de Liège au DNF. Ce dernier craignait, en effet, que l’animal, “après tout sauvage”, “ne commence à causer des dégâts”. Ainsi, selon lui, “la meilleure solution était de le détruire, au vu de la surpopulation de l’espèce” en Wallonie.
Mais finalement, après une réunion entre les forces de l’ordre et les autorités communales de la Ville de Liège, il a été décidé d’anesthésier Henri et de le relâcher dans la nature. “Nous avions imaginé l’abattre mais cela posait des questions quant au bien-être animal prôné par la Ville, explique Marc Minet, chef de cabinet du bourgmestre. Et, surtout, introduire une arme à feu dans un quartier aussi peuplé que le Laveu représente des risques”.
Dès lors, dès vendredi, des équipes tenteront de repérer le sanglier et d’évaluer ses habitudes pour pouvoir trouver un moyen de l’attirer. Ensuite, un chasseur désigné par le DNF, ainsi qu’un vétérinaire de l’Université de Liège anesthésieront l’animal et le prendront en charge.
Après un court séjour dans un centre, et en attendant que les effets du produit anesthésiant ne se dissipent, Henri retrouvera un environnement adéquat, où il pourra reprendre le cours de sa vie, loin de la ville.
Tout est bien qui finit bien pour “le nouveau compagnon des riverains”, qui ne devront pas lui dire “adieu”.
La Ville demande aux riverains et aux promeneurs, le temps de la procédure, de rester attentifs et prudents, particulièrement avec les enfants.